Un lieu d’hébergement nommé «Aux Flots bleus Camping et Cabines» : une route à dévaler, un champ et une colline à traverser, une terre vive, une plage, le fleuve, les marées, le soleil, la lune, les étoiles, la lumière, la lumière à en plus finir. À lui seul, ce lieu est mémorial, immensité, estuaire, une racine immuable, là- terre où poser l’ancre.
C’est tout ça les Flots bleus, comme un passage obligé de retour à l’enfance, à se rappeler de contempler, poser pieds et vivre. Un lieu sans clôture, sans barrière, où tu goûtes le varech à chaque bouffée d’air et où tes pieds se dessinent dans une vase à marée basse, jamais la même. Ça, c’est le camping : du gros wild sans limite, juste à t’arrêter, t’arrêter regarder l’horizon pour rêver au loin, lointain, quelque part. Rêver à en mourir. En mourir en paix.
L’affaire c’est que chez nous, quand le fleuve te prend, il t’avale, te glisse par ses écumes, t’engloutie, te chavire à tout vent. Tu deviens tempête. Et là vérité s’impose : rester. That’s it.
En chambre à coucher ou en tente canadienne, l’imaginaire du lieu ne connaît l’impossible. Lecture sous lumière de soleil, nature-culture, balade en kayak à tout moment de la marée, BBQ-feu de plage sur coucher de soleil impeccable; un des plus beaux du monde à ce qu’on raconte…
…Parce qu’ici, nos histoires ça se puisent, se racontent, s’inventent depuis des lieux qui respirent, qui charment, qui désinvoltent le possible. Vous l’comprendrez si vous l’voyez!
Tiré du texte de Valérie Simone Lavoie :